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mardi 31 janvier 2012

Soirée conviviale "Un Avenir sans Pétrole ?" le jeudi 9 février à partir de 19h00 à Bagneux (92)

Dans le cadre de notre association Bagneux Environnement et de notre initiative de transition Sud de Seine en Transition, nous organisons

le jeudi 9 février à partir de 19h00
au Foyer Coudon
18, rue Salvador-Allende
à Bagneux (92)


une soirée conviviale autour de la conférence Un Avenir sans Pétrole ? animée par Benoît Thévard, Ingénieur Conseil en énergie et en résilience des territoires.

AvenirSansPetrole-20120209-3-page001.jpeg
Programme de la soirée :

  • 19h00 à 20h00 : buffet convivial (à l'auberge espagnole)
  • 20h00 à 22h00 : Conférence Un Avenir sans Pétrole ?
  • 22h00 à 23h00 : Discussion-partage
Pour venir à cette soirée : Bus 128, 188, 162, 388 (arrêt Place Dampierre)
Depuis le métro Porte d'Orléans (ligne 4), environ 15 minutes avec le Bus 128 (arrêt Place Dampierre)

Carte du quartier
: http://g.co/maps/gvrj5

Thème de la soirée :
La grande disponibilité d'une énergie bon marché, telle que le pétrole, a permis
le développement social, économique et industriel que nous connaissons aujourd'hui.

Ces progrès ont été possibles grâce à une croissance permanente de la
consommation de cette énergie fossile
.

Cela se traduit d'une part, par une accumulation des gaz à effet de serre dans
l'atmosphère et d'autre part, par la mise en place progressive d'un système
économique et social largement dépendant de cette énergie
– quoi qu’on en dise -
encore peu coûteuse.

Quels seraient alors les impacts de l'épuisement des stocks pétroliers ou bien d'une forte hausse des prix sur l'équilibre et l'organisation de nos villes, de nos régions ?

Comprendre le pic pétrolier et son impact sur l’organisation des territoires
pour mieux préparer la transition dans la solidarité, la joie et la bonne humeur.
Par Benoît Thévard, Ingénieur en Génie Énergétique
Son blog : Un Avenir sans Pétrole ?

La discussion-partage permettra au public d’exprimer ses attentes et ses propositions

Nous serions très heureux de votre présence lors de cette soirée.

Une participation libre aux frais de la conférence est suggérée,
sur une base volontaire et dans la mesure des moyens de chacun.




Charles Abécassis
Bagneux Environnement2.jpg

PS : n'hésitez pas à diffuser cette information ainsi que le document joint auprès de vos proches et ami(e)s

samedi 21 janvier 2012

Rio+20 et ses enjeux

En juillet 2010, plusieurs acteurs de la société civile (ONG de solidarité internationale, ONG d’environnement, syndicats), ont pris l’initiative de se réunir dans un collectif autour des enjeux du prochain Sommet de la Terre à Rio de Janeiro du 20 au 22 Juin 2012.
Ce sommet de la Terre Rio+20 est une Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable.
Le Collectif RIO+20 réunit à l’heure actuelle une trentaine d’organisations de la société civile française : des syndicats, des ONG de solidarité internationale et des ONG d’environnement.
Le Collectif fait régulièrement des appels à participation auprès d’autres organisations souhaitant participer à la réflexion et à la mobilisation en vue de Rio+20.

En parallèle du Sommet de la Terre Rio+20,  le Sommet des Peuples s'organise :
Une vaste coalition de près de 400 organisations brésiliennes a proposé d’organiser un Sommet des Peuples pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs qui se déroulera du 15 au 23 juin 2012, en parallèle à Rio+20.
Il devrait être le prochain grand moment de la construction du mouvement pour la justice globale, du mouvement altermondialiste.
Deux réunions internationales de préparation ont déjà eu lieu en juin et octobre 2011 au Brésil.
Le prochain Forum Social de Porto Alegre du 24 au 29 janvier en est également une étape.

Portail Rio+20, en chemin vers le Sommet des Peuples
Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère
Projet de Charte des Responsabilités Universelles

Mais alors que se prépare activement ce prochain Sommet de la Terre Rio+20 au sein de la Société Civile, d'autres organisations, aux objectifs moins désintéressés, s'y préparent aussi.

Voici ci-dessous un message très instructif de Georges Menahem, sur les enjeux de Rio+20,qui a été publié ce mardi 17 janvier sur la liste de diffusion du Collectif FAIR (Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse).
En dessous se trouvent les commentaires sur ce message par Fabrice Flipo.
Coeurdialement
Charles

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Bonjour,

Nous sommes quelques membres du Collectif français Rio+20 à aller à Porto Alegre pour préparer la Conférence de Rio+20 et la Conférence des peuples qui va se tenir à Rio de Janeiro en juin 2012. 
Au delà des enjeux considérables de ces réunions internationales pour l'avenir de notre planète, il est important d'être très conscient avant d'y partir que le monde des transnationales s'apprête à investir massivement sur Rio+20, encore plus qu'à Johannesburg qui avait déjà été un sommet dans le genre.

Le texte ci-joint très documenté d'Olivier Hoederman (du COE) est publié sur le site du Transnational Institute en http://www.tni.org/article/rio20-and-greenwashing-global-economy.
Je vous le joins avec des intertitres que j'y ai ajoutés en bleu pour en aérer la lecture. 
Il nous donne de nombreux éléments pour comprendre l'importance de cette OPA des plus grandes entreprises mondiales sur le secteur de l'environnement. Je ne peux que vous en conseiller vivement sa lecture si vous vous intéressez un tant soit peu à l'avenir des efforts mondiaux pour un développement à la fois plus soutenable et plus juste.

Je vous en donne ci-après un résumé rapide de deux pages.
Il en réunit des éléments essentiels selon moi (en anglais, et que j'ai introduit par deux ou trois lignes en français).

En solidarité

Georges

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Résumé de la critique très documentée de Olivier Hoederman (OH) :
D’abord, OH nous donne une critique de fond du concept d’économie verte appuyée sur une analyse des conditions de sa naissance : la promotion de la monétarisation de la nature par Pavan Sukdhev, un expert en investissement financier de la Deutsche Bank.

UNEP launched a 700 pages ‘Green Economy’ report (GER) in February 2011, resulting in a lot of media coverage. The report argued that the environment can be saved and faster growth achieved if governments cut environmentally damaging subsidies (fossil fuels, fisheries, etc.) and use these funds to invest in new technologies. Massive investment could enable the transition from the ‘brown’ to the ‘green’ economy, the report argued. The report has been criticised heavily by non-governmental organisations (NGOs) because it ignores the deeper causes of the ecological crisis and because of its emphasis on economic growth, technology and market-based approaches. This emphasis may not be surprising considering the strong role of investment banker Pavan Sukdhev in drafting the report. Sukdhev, who was also the report's chief spokesperson, is on a sabbatical from Deutsche Bank (one of the world’s largest derivatives traders.
The focus on technologies is problematic because of the types of controversial new technologies that are promoted, including biomass incineration, synthetic biology, nanotechnology, etc. Nuclear and GMOs are not explicitly endorsed, but would fit with the approach.
The market-based approach promoted by Sukdhev assumes that nature should be precisely measured and valued, according to the ‘services’ it provides (cleaning water, capturing carbon and so on). This way nature's services can be costed, offset and traded on markets, via credits, similar to carbon trading. Giving nature a monetary value or putting a price tag on it, is the best way to protect it, UNEP argues. UNEP presented this approach in detail at the end of 2010 with the report “The Economics of Ecosystems & Biodiversity” (TEEB). That report, presented at the UN biodiversity summit in Nagoya, Japan, also had Sukdhev as lead author. Mr. Sukdhev is also a board member of Conservation International.

Ensuite, OH souligne quel est l’intérêt du monde capitaliste au développement d’une telle économie verte, aussi bien du coté de la commission européenne qu’au sein des colloques organisés par la Chambre internationale du commerce et réunissant les plus grandes multinationales telles Exxon, Monsanto, BASF et Suez.

Mr. Sukdhev is not just popular with UNEP; he also has a big fan base in the  European Commission and among several European governments. Sukdhev spoke at Green Week in Brussels in May 2011. The EU environment Commissioner Potocnik summed up the thinking by many EU officials when he said: “We need to move from protecting the environment from business to using business to protect the environment”. The Green Economy Report, not surprisingly, also has the support of the World Bank and the World Trade Organisation (WTO).
Why is the UNEP's concept of “Green Economy” so popular at the EU Commission? Firstly it fits hands in glove with the Global Europe strategy of trade talks (for accessing new markets and raw materials) and the Europe 2020 strategy of neoliberal reforms inside Europe. Secondly the biodiversity credit trading is an extension of the market-based climate policies that the EU has so deeply committed itself to and invested in.
UNEP has worked extremely closely with industry on the Green Economy agenda and the Rio+20 preparations. In April UNEP co-hosted the “UNEP Business and Industry Global Dialogue” in Paris, attended by 200 business representatives. The co-host was the International Chamber of Commerce (ICC), an industry lobby group. In addition to the discussion at the Paris conference, the ICC has also submitted detailed comments on the Green Economy Report. The ICC was overall pleased with the report, but insists in keeping definitions of which investment are considered ‘green’ very broad and not excluding any technology (i.e. nuclear and biotech). The main critique was that the emphasis on renewables was considered too strong. The ICC response was drafted by a working group including representatives of ExxonMobil, Shell, RBS, Monsanto, BASF and Suez, all of which have a highly controversial environmental record.

OH montre concrètement quelle est l’extension des activités de lobbying et de relations publiques menées par les plus grandes entreprises à l’occasion de tous les sommets de la terre : Johannesburg, et maintenant Rio+20

Among the key note speakers at the Paris conference was Chad Holliday, who leads Business Action for Sustainable Development 2012 (BASD 2012), the main vehicle for corporate campaigning towards Rio+20. Chad Holliday is Chairman of Bank of America and former Chief Executive Officer of Dupont. The BASD wants to lobby but also to “demonstrate the achievements” of business in terms of sustainable development and “ensure that business is recognised as a solutions provider”.
The BASD campaign for Rio+20 is likely to be similar to what happened ten years ago with the first BASD campaign, focusing on Rio+10 in Johannesburg (September 2002).
Rio+10 was described by the then head of UNEP as “the world’s biggest trade fair”. Over 100 CEOs of large companies attended, along with 600 other big business delegates. They attended to lobby and also put on big displays of greenwash activities, through billboards across Johannesburg, glossy reports, exhibitions and events. In the convention centre BMW had a ‘Sustainability Bubble’ showcasing its hydrogen-powered cars, as if this was the future the company had in mind (Four to five years later BMW was central in campaigning against stricter CO2 limits for large petrol-guzzling cars). The central message was that business was voluntarily acting to solve environmental challenges and that government rules were not needed. Industry explicitly saw this as “a way to sidestep government intervention and regulation”. Shell, Suez, TEPCO and many other firms presented isolated examples of business initiatives that say nothing about the overall record and impact of these companies. This was very effective greenwash. It was deceptive, but it worked.

OH conclue sur la nécessité d’affronter l’offensive des grandes transnationales en direction des institutions internationales menée à l’occasion de Rio+20. Aussi bien les actions du dit « Global compact » que celles du « Conseil des affaires pour un développement durable » sont des secteurs majeurs de l’offensive des grandes multinationales. Nous devons nous préparer à y faire face.

An example of this self-expanding mandate, I would argue, is that the Global Compact is now one of three main partners in Business Action for Sustainable Development 2012 (BASD 2012), with the ICC and the World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). As the Global Compact is a UN office, it seems absurd that it is an active part of the primary corporate lobbying campaign towards Rio+20. The boundaries between UN and big business are increasingly blurred.
Big business has made major inroads into the UN system. There is an increasing emphasis on markets and business as a solution to environmental problems. On this basis it is perhaps not surprising that business lobbies are now demanding a much stronger, deeper and more formal roles in UN environmental decision-making. These demands have been voiced most clearly in the context of the UN climate talks and some of this was already implemented in the run-up to the Cancun climate summit.

Challenging the corporate co-option of the UN should be a major priority in the run-up to Rio+20.

Georges Menahem
CNRS - MSH Paris Nord

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Commentaires de Fabrice Flipo :

Je crois qu'il y au moins trois choses dans ce qu'il dit

1/ l'espoir mis dans les nouvelles technologies (la "grappe d'innovations vertes") - c'est une première manière de reporter la question du partage à plus tard, de faire croire que les limites ne sont pas atteintes. Évidemment ces solutions techniques, si elles existent (une partie relève du vœu pieux), sont très intensives en capital. Ce point doit à mon avis faire l'objet principal de nos critiques car tant qu'il existe cela permet de remettre à plus tard toutes les autres questions, et empêche d'autres solutions, moins intensives en capital, de se mettre en place. Des solutions qui ne sont pas des marchés pour les grandes compagnies, et qui se posent en concurrents

2/ la "monétisation des services écologiques" : on peut surtout craindre qu'ils ne reviennent à faire passer les ressources sous le contrôle des pays riches, au détriment des pays pauvres. Plus que les multinationales ce sont les riches qui bénéficient de leurs services qu'il faut pointer du doigt. Le problème n'est pas tant la monétisation que les inégalités et le manque de solidarité internationale. Et pour réduire l'impact des riches, si les "mesures domestiques" sont plus indiquées que les mécanismes internationaux, comme dans le cas de Kyoto, il faut quand même se demander si les PED (Pays En Développement) ne peuvent pas en tirer bénéfice, en faisant en quelque sorte payer un impôt aux riches. Beaucoup de PED font cette demande, depuis longtemps. Rien ne dit évidemment que ça bénéficiera systématiquement aux peuples, mais s'opposer par principe aux PES (Participation à l’Écologie du Sud ???) sera probablement entrer en opposition avec les PED, dont certains penseront que "les riches ne veulent pas payer" pour les services qu'ils utilisent. Voir ITT-Yasuni (et aussi cette analyse détaillée Payer pour Préserver) initiative de type PES mais largement soutenue par les asso, apparemment. Bien sûr ce n'est qu'un dérivatif aux mesures domestiques, je répète, qui portent sur un commerce plus juste et une décroissance des riches, notamment
voir le
document "Matrix analysis of country positions at prepcom 1" sur http://stakeholderforum.org.

3/ les entreprises entendent évidemment disposer d'un cadre réglementaire "qui leur permette d'agir"
... en oubliant de préciser que c'est souvent empêchant les autres d'agir !  Idem sur les "best practices", manière d'éliminer la concurrence...
voir Who Will Control the Green Economy ?  de ETC Group

Fabrice Flipo

jeudi 19 janvier 2012

Forum Incarner l'Utopie du 7 au 9 avril à Aix-les-Bains

120 réseaux se sont déclarés partenaires de cette convergence.
Voici un aperçu de leurs logos et de leur bio-diversité.








Et voici la lettre reçu de Terre du Ciel
pour présenter ce forum-convergence


Chers Amis,

Notre 26° Forum émerge d’une longue préparation et la brochure complète est désormais disponible sur notre site à
http://www.terre-du-ciel.fr/telechargements/site_forum_incarner_utopie2012.pdf

Ce Forum est à la fois dans la continuité des 25 Forums qui l’ont précédé et présente plusieurs caractéristiques novatrices fortes.

120 réseaux s’en sont déclarés partenaires, notamment Colibris, le Pacte Civique, Dialogues en Humanité, le Labo de l’ESS, la Nef, ... et parmi les structures à vocation première d’enseignement spirituel, le Réseau des Ecosites Sacrés, le Centre Védantique Ramakrishna de Gretz, Karma Ling, etc ... Faire le pont entre la transformation personnelle et la transformation sociétale – qui trop souvent sont positionnées comme s’opposant l’une à l’autre – est depuis toujours l’un de nos objectifs, et ce Forum est vraiment au cœur du sujet.

Cette convergence de 120 réseaux, par laquelle nous voulons tous clairement qu’il soit manifeste que, par delà la différence de nos préoccupations premières et certaines divergences qui peuvent exister, nous partageons l’essentiel, est une réussite en soi et une promesse pour l’avenir. Lors d’une réunion Open Space il sera discuté comment la continuer.

Vous retrouverez dans ce Forum les grands intervenants habituels qui ont forgé notre réputation : Pierre Rabhi, Marguerite Kardos, Pierre-Yves Albrecht, Marianne Sébastien, Jean-Marie Pelt, Eric Julien, Annick de Souzenelle, Marc Vella, Philippe Desbrosses, ...
Mais vous découvrirez aussi beaucoup de nouveaux intervenants : Claude Alphandéry, Jean-Baptiste de Foucauld, Hesna Cailliau, Philippe Meirieu, Rachel Liu, Dena Merriam, Schraddhalu Ranade, Gilles-Eric Séralini, Sophie Rabhi, Emmanuel Bailly, Caroline Sost, ... dont les noms sont tous plus prestigieux les uns que les autres.

Si ce Forum se veut un moment de travail intense, avec des enjeux sérieux et importants, la musique et la joie seront aussi omniprésentes, avec le duo Terra Maire qui a tant ému au Forum de novembre, avec un prestigieux trio de musique classique conduit par Iseut Chuat, avec le violoncelle de Bernard Didier et le violon de Jean-Marc Vignoli.
Et cette année Michel Podolak nous fera tous chanter, ainsi que Marianne Sébastien.

Pour la détente des corps, la danse sera là avec nos trois intervenantes fétiches, le chant et la méditation aussi. Et pour le Dimanche et le Lundi de Pâques, Stan Rougier fera une célébration eucharistique pour ceux qui le souhaitent.

L’un des aspects novateurs de ce Forum est sa formule plus participative, notamment avec six ateliers “Open-Space” sur six grandes thématiques. C’est là que seront décidés par tous les attributions des dotations à des projets innovants sollicitant Klub Terre pour une aide financière.

Un village des Utopies réunira une centaine de stands où vous pourrez rencontrer les créateurs de projets.
Il lui sera adjoint un kiosque alternatif.

Pâques 2012 sera un Forum de grand crû. Je vous souhaite d’en être !

Bien chaleureusement

Alain Chevillat





mardi 17 janvier 2012

Charte de l’Europe des Consciences

Cette charte, née il y a 11 ans, est au cœur du mouvement Terre du Ciel qui co-organise le rassemblement Incarner l'Utopie début avril. Elle me semble plus que jamais d'actualité aujourd'hui pour rassembler Les Humains Solidaires que nous sommes.

 J'aime cette affiche qui se recouvre de logos,
témoins du rassemblement de la Société Civile en marche
 

Charte
de l’Europe des Consciences

Considérant que l’Europe, dans sa construction politique actuelle, ne prend réellement en compte que les dimensions économique et financière,
Considérant qu’un matérialisme omniprésent et organisé s’est emparé du continent, où il génère violence, mercantilisme, amoralisme, déculturation galopante, et qu’un nouvel obscurantisme est en train de gagner les esprits,
Considérant qu’une uniformisation généralisée cherche à s’imposer, détruisant les diversités culturelles et écrasant les individus,
Considérant que seules, à l’ampleur de la “ crise ” sont capables de répondre en profondeur et durablement des solutions d’ordre spirituel, elles-mêmes fondements véritables de relations fraternelles entre les hommes, et fondements d’une relation respectueuse de l’homme à la Nature.
Considérant ce qui précède, les membres cofondateurs de l’association l’Europe des consciences adoptent la présente Charte, par laquelle ils reconnaissent l’importance et l’urgence de :
La  Charte :
Renouer avec la dimension spirituelle de l'homme et les valeurs éternelles
Tout entier tourné vers l'avoir et le pouvoir, l'homme moderne s'est trop souvent coupé de sa dimension la plus profonde par laquelle sa vie acquiert sens et plénitude. C'est lorsqu'il est connecté en lui à la source de toute vie que l'homme peut développer vision juste et action juste. Il participe alors à la danse et à l'harmonie de l'univers, et en respectant ses lois, il vit dans la joie, la conscience et la liberté.
Réintégrer l'homme au sein de la nature - au niveau de l'espèce comme de l'individu
 L'homme est partie intégrante de la nature. Il y a ses racines, il y puise sa substance. La nature lui a donné vie, elle le nourrit et le guérit, elle le soutient et le régénère. Quand l'homme pollue la nature, il se pollue. Quand il la détruit, il se détruit. Quand il lui manque de respect c'est lui-même qu'il insulte.
Mettre l'économique au service du politique et le politique au service de la sagesse
Il est, au sein de toute société, une hiérarchie juste des pouvoirs : la sagesse montre des objectifs et inspire, le pouvoir politique met en œuvre ce qui est reconnu comme juste, et le pouvoir économique satisfait les besoins matériels dans le cadre tracé par le pouvoir politique.
La démission du pouvoir politique devant le pouvoir économique a conduit à cette perversion où la consommation devient une fin en soi, et est perçue comme la source de tout bonheur.
Favoriser les réalisations à taille humaine et la démocratie de proximité
Il est un espace juste pour exister en plénitude, une distance juste pour être bien ensemble. Trop à l'étroit l'homme s'étiole, dans un espace trop grand il est perdu. En espace confiné les relations sont vite conflictuelles : elles sont inexistantes au sein de la multitude. Les relations de cœur à cœur s'épanouissent dans la proximité.
Instaurer davantage de justice sociale, expression naturelle de fraternité et condition de paix durable
Le sens de l'unité de toutes choses que donne l'expérience spirituelle conduit naturellement à la fraternité et au partage. La justice sociale n'est plus un principe théorique, mais va de soi, avec la force de l'évidence. Une paix durable - pour l'individu comme pour la collectivité - en découle naturellement.
Sortir de l'égoïsme national pour entrer dans une fraternité sans frontières
La vraie fraternité ignore les frontières. On ne peut plus défendre seulement ses intérêts et son bien-être personnel en ignorant ce qui se passe au-delà des frontières, et que nous avons largement contribué à créer.
Responsabiliser la personne et encourager une solidarité de proximité
On ne peut se vouloir libre sans se vouloir en même temps responsable. Assumer sa responsabilité donne dignité et grandeur à l'individu. Cette responsabilité n'efface pas la nécessité d'une solidarité, qui trouve sa première expression dans le cercle des proches.
Considérer la nécessité d'une " Déclaration des devoirs de l'homme envers lui-même, ses frères du monde, la nature et la Terre "
La Déclaration des droits de l'homme a été conçue pour protéger le faible du fort. Mais, insidieusement, elle a renforcé chez tous l’Égoïsme et l'envie, au détriment du don de soi et de l'esprit de service. L'homme, devenu trop conscient de ses droits, en a oublié ses devoirs. Il doit reprendre conscience de son rôle, de sa fonction et de sa responsabilité dans le maintien de l'harmonie dans la société et sur la Terre.
S'investir davantage dans la prévention des problèmes que dans leur guérison (agir dans la conscience du long terme)
Maintenir les choses dans la cohérence et l'harmonie en anticipant les problèmes est beaucoup plus juste que résoudre ceux-ci après avoir été négligent. De même, c'est la conscience du long terme qui doit guider nos actes. Il n'est pas responsable de satisfaire sans frein ses désirs - pour un individu comme pour une collectivité - sans se soucier du lendemain. L'électoralisme politique pousse en sens contraire : préférence pour l'acte de guérison aux effets plus visibles, et actions commandées par les intérêts du court terme, l'espace d'une échéance électorale.
Retrouver et respecter le sens sacré de la naissance et protéger la petite enfance
Nous savons aujourd'hui que de la qualité de la naissance et de la petite enfance dépendent largement l'équilibre psychologique et émotionnel de l'adulte, son aisance relationnelle et sociale, son bonheur - et celui de la société dans laquelle il vivra. D'où l'importance de la qualité de la naissance, de considérer l'enfant comme une personne, et de ne pas lui infliger de blessures à un niveau quelconque par une conduite non respectueuse de la globalité de l’événement.
Éduquer à la vie, en même temps que préparer à un métier
A côté d'une transmission des savoirs et des techniques qui préparent au métier, une éducation doit préparer à l'art de vivre. Développement du caractère, de la sensibilité, de l'intelligence du cœur - culture de l'écoute et du respect, de la discipline et de l'effort, de la compassion et de la solidarité, ouverture à la vie intérieure, à la responsabilité, au don de soi et à l'esprit de service - doivent compléter l'accumulation des connaissances et l'exercice de la raison.
Retrouver une vision globale de la santé et accepter une médecine plurielle
L'homme n'est pas qu'une machine dont on répare les pièces défaillantes. Malgré ses très grandes réussites dans le cadre qu'elle s'est fixée, notre médecine manque d'une vision globale de l'homme - d'où ses résultats contestables en termes de santé globale de l'individu, et son coût démesuré qui pèse sur d'autres aspects de la vie. Les dimensions physique, énergétique, mentale, sensible et spirituelle doivent pouvoir être prises en compte dans ce domaine de la santé, et traitées de façon adaptée par des moyens thérapeutiques diversifiés.
Rendre au travail son sens et sa dimension de service
Le travail est un service aux autres en même temps qu'une voie de réalisation personnelle. Vécu ainsi il devient à la fois utile à la société et Épanouissant pour Soi-même, au lieu d'être ennuyeux et dépourvu de sens. Il faut renouer avec l'esprit des bâtisseurs et du compagnonnage, revaloriser le travail manuel et l'apprentissage. Le cadre du travail est espace de vie et on doit retrouver en son sein toutes les valeurs d'un art de vivre réconcilié avec la sagesse, notamment la fraternité et l'éthique.
Ouvrir pleinement la société aux femmes et aux valeurs féminines
Notre société est trop rationaliste et patriarcale, son architecture est froide et arrogante, son fonctionnement essentiellement compétitif. Il faut l'ouvrir davantage à l'intuition et au sentiment, à la courbe et à la douceur, à l'accueil et à la gratuité, à la coopération et à la générosité.
Réintégrer la vieillesse et la mort au sein de l'existence
Vieillesse et mort font partie de la vie, et permettent d'en découvrir le sens. D'où leur importance, et la place qu'elles doivent avoir au cœur de la société.
Retrouver le sens de la vie
Tout à ses recherches tournées vers l'extérieur, l'homme s'est lui-même négligé, laissé en friche. Il lui reste à apprendre - ou réapprendre - à ouvrir son cœur, épanouir son âme, conscientiser son corps, et à découvrir la plénitude qui demeure en lui-même. C'est la grande aventure qui l'attend aujourd'hui.
--------------------
La présente charte est ouverte à la signature de toutes les personnes physiques ou morales qui souhaitent adhérer à l'association L'EUROPE DES CONSCIENCES  telle que nous venons d'en poser les fondements.
© éditions Terre du Ciel, 2000 – 2002

Assemblée  fondatrice  de
L’EUROPE  DES  CONSCIENCES :

Marie-Agnès Bergeon : directrice-fondatrice de l’école Yoga Sadhana
Jean Biès : professeur, écrivain
Christine Brière : directrice-fondatrice de l’Institut Hestia
Jacques Casterman : directeur-fondateur du Centre Dürkckheim
Mona Chasserio : directrice-fondatrice de Cœur de Femmes
Alain Chevillat : directeur-fondateur de Terre du Ciel
Lama Denys : directeur spirituel du centre Bouddhiste Karma Ling
Chantal Espariate : directrice du centre Les Courmettes
Tatiana Faria : présidente-fondatrice des Humains Associés
Antoine Ferrer : directeur de centre L’Aube
Bernard Ginisty : directeur de Témoignage Chrétien, fondateur d’ATTAC   Président-fondateur Démocratie et Spiritualité
Anne de Grossouvre : enseignante
Danielle Huèges : directrice-fondatrice des Haltes des amis de la rue
Martine Jasinsky : sage-femme 
Marguerite Kardos : sumérologue, thérapeute
Jacqueline Kelen : productrice à France Culture, écrivain
Bernard Leblanc-Halmos : intervenant en entreprise, directeur-fondateur des éditions de l’Etre-Image et de Sérénité et Efficacité, écrivain
Jean-Yves Leloup : prêtre orthodoxe, directeur-fondateur de L’Irec, écrivain
Arouna Lipschitz : écrivain
Andrée Margue : enseignante – Luxembourg
Daniel Maurin : écrivain
Yves Michel : directeur-fondateur des éditions du Souffle d’Or et          Yves Michel, maire d’Eourres
Michel Nollevalle : directeur-fondateur de Infos Yoga
Lucien Pfeiffer : ancien président de banque
Pierre Philippon: thérapeute initiatique
Pierre Rabhi : agrobiologiste, directeur-fondateur de Terre et Humanisme, écrivain
Christiane Singer : directrice-fondatrice du centre La Lichtung – Autriche – écrivain
Martine Tailhardat : association Maison Amrita / Amma


mardi 10 janvier 2012

La marche Jan Satyagraha 2012

La marche non-violente Jan Satyagraha 2012 (« la force de vérité du peuple" en hindi) va prendre une ampleur mondiale et sera un des points de ralliement de ce mouvement citoyen mondial dont nous commençons à voir l'émergence.

Les enjeux de la marche Jan Satyagraha 2012
Sa mobilisation internationale

L'indien Rajagopal, que j'ai eu la chance de rencontrer au forum Bâtir l'Avenir
de Terre du Ciel en 2009, sillonne l'Inde depuis le 2 octobre 2011 pour expliquer le sens de cette marche.

Texte explicatif de Rajagopal sur la marche Jan Satyagraha 2012

Il va parcourir 6000 km et être présent dans 300 des 600 districts indiens.

A chaque halte, des rencontres ont lieu avec la population locale, des forums ouverts et des discussions publiques sont organisés. Il explique et il écoute.
C'est plus qu'une campagne présidentielle !!!

Il a créé en 1991 le mouvement d'inspiration gandhienne Ekta Parishad
("Forum de l'Unité" en Hindi)  qui regroupe 380 organisations et plus d'un million de sympathisants.

En 2007, il avait déjà organisé la marche JanaDesh (le verdict du Peuple) avec 25 000 personnes qui avait obtenu une nouvelle loi pour les populations tribales forestières et la mise en place d'une commission de réforme agraire.

Le nouvel objectif est de demander une loi agraire juste, d'appliquer la loi sur les droits des populations tribales à vivre et exploiter leurs forêts et d'arrêter les expulsions au profit de projets miniers, touristiques et d'agrocarburants.

En France, cela commence en mars 2012 avec la tournée de représentante d'Ekta Mahila Manch, la branche féminine d'Ekta Parishad.
   
Repas solidaires à travers le monde
Des repas auront lieu le 15 septembre 2012 dans de très nombreuses communes de notre planète, à l’initiative de l’association The Meal : l’objectif est que 100 000 personnes partagent un repas solidaire pour soutenir les 100 000 marcheurs indiens. Pour voir la liste des villes déjà inscrites et connaître le mode opératoire pour organiser un tel repas dans votre ville, cliquer ici

Marche le Croisic-Paris
En France, une marche de 450 km entre Le Croisic, près des marais salants de Guérande (clin d’œil à la marche du Sel de Gandhi) et Paris aura lieu du 21 septembre 2012 au 17 octobre 2012, via Nantes, Angers, Le Mans. Elle arrivera le 17 octobre 2012 sur la place du Trocadéro, là où était inaugurée 25 ans plus tôt, le 17 octobre 1987, en présence de 100 000 personnes, la dalle qui proclame "Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré" (Père Joseph WRESINSKI, fondateur du Mouvement ATD Quart Monde). Cet évènement a donné lieu à la création de la "journée du refus de la misère, qui depuis, est célébrée chaque 17 Octobre dans le monde entier et a été reconnue en 1992 par l’Organisation des Nations Unies.

Evènements avec Alter Eco

Des producteurs français marcheront en Inde en août 2012 avec des producteurs indiens afin de montrer que les paysans pratiquant un modèle de polyculture écologique rencontrent des problématiques similaires en différents endroits du monde. Un livre d’entretiens avec des personnalités et un film sur l’économie non-violente seront réalisés auparavant.

Les informations de cet article sont extraites du numéro de janvier 2012 de la Revue Durable :"Un monde plus écologique est en marche" ainsi que du site Gandhi 2012.

"Tout le monde peut « faire son Gandhi » face aux grands défis globaux"
nous disait Michel Puech dans un numéro précédent de la Revue Durable.


Plus d'infos :
http://www.jan-ouest-2012.fr/
http://www.gandhi2012.org/
http://ekta-geneve.blogspot.com/
http://www.ektaparishad.com
http://www.the-meal.net


Si vous êtes intéressé(e)s à participer à cette marche,
voici un message reçu de Louis Campana de l'association Gandhi International, qui avait réalisé en 2008 le film La marche des Gueux sur la marche JanaDesh 2007 de Ekta Parishad.


De : "Louis Campana" <campana.louis@gmail.com>
Date : 7 janv. 2012 10:08
Objet : Participation marche Jan Satyagraha oct 2012


Amis de Gandhi International,
Pour tous ceux qui veulent participer à la marche Jan Satyagraha en Inde en octobre 2012, Gandhi International organise une logistique d'une à quatre semaines.
Voyez le document joint si cette éventualité vous sied.
Suite à cette pré-inscription, des informations vous seront communiquées selon vos choix de semaine de participation à date fixe, ce qui à l'heure actuelle n'est pas possible. Il est en effet impératif pour des raisons de logistique de préciser des dates d'arrivée et de départ qui rassemblent les candidats au mieux et évitent des aller et retour entre Delhi et la marche. De plus les dates de la marche ne sont pas encore fixées avec précision.
Vous pouvez cependant dès maintenant retenir vos places, celles-ci seront limitées à 1000 pour les non-indiens, et 100 pour les francophones.
Cordialement.
Louis

--
Louis Campana
Association Gandhi International
37, rue de la Concorde
11000 Carcassonne - France
+(33) (0)4 68 71 18 33
http://www.gandhi2012.org
http://www.association-shanti.org

dimanche 8 janvier 2012

L'eau-delà de l'eau : De l'autre côté du miroir de l'eau

Je viens de découvrir, grâce à mon amie Maryvonne, un homme passionnant qui depuis plus de 20 ans travaille sur les mystères de l'eau.



Jacques Collin a été ingénieur dans l'industrie pétrolière et c'est à l'âge de 56 ans qu'il a décidé de quitter le confort superficiel de sa vie d'alors pour se consacrer à étude de l'eau, le plus simple et le plus complexe des éléments qui nous constituent.

Jacques Collin donnera une conférence dans le cadre de l'
Observatoire du Réel

le mercredi 18 janvier à 19h15
au Musée Dapper, 35 bis rue Paul Valéry 75116 Paris

Informations et inscription : ici

Si vous souhaitez découvrir dès maintenant la richesse de cette homme et
si vous avez 6 heures 35 de disponible, vous pouvez écouter et regarder son intervention du 16 décembre 2011 sur la Radio Ici et Maintenant (95,2 Mhz).

Energie Positive 16 décembre 2011 

Je vient d'écouter la première partie de 2h50
C'est passionnant, clair, pédagogique, empli de compassion et d'amour :
le cerveau, les rêves, la physique fondamentale, la visualisation créatrice, notre double lumineux,...

Pendant cette première partie ont été rapidement évoqués les travaux de Jean-Pierre Garnier Mallet, physicien à l'origine de la Théorie du Dédoublement :
le Passé n'est que la mémoire du Futur
A étudier...

Jacques Collin viens de publier chez Guy Trédaniel :
L'eau-delà de l'eau, de l'autre côté du miroir de l'eau

Jacques Collin a été très proche de Jacques Benveniste, qui lui disait au sujet de son premier livre, L'eau : Le Miracle oublié :
"si jamais j'avais écrit trois lignes de ton livre,
j'aurais immédiatement été renvoyé de l'INSERM".

La bien triste histoire de Jacques Benveniste a ensuite montré le gâchis provoqué par l'incompréhension de la science officielle pour des théories originales.

Depuis, les travaux de Jacques Benveniste sur la mémoire de l'eau ont été repris par le lauréat du Prix Nobel de Médecine 2008 Luc Montagnier :
La mémoire de l'eau intéresse Luc Montagnier

Je vous souhaite de belles découvertes

Coeurdialement

Charles


samedi 7 janvier 2012

Incarnons l'Utopie avec les Humains Solidaires

L'année 2012 sera-t-elle celle des Humains Solidaires ?
C'est en tout cas le souhait et la proposition de mon amie Lise Medini.

En effet, je vois fleurir partout des appels à l'action, mais ce qui nous manque le plus c'est de nous rassembler.

Comment faire converger, collaborer, coopérer toutes ces initiatives :

Le Réseau Beija-Flor
Le Collectif Richesse
Le Collectif FAIR
Le Mouvement Colibris
Dialogues en Humanité
Terre du Ciel
Le Klub Terre
Le Pacte Civique
ATTAC
Greenpeace
AVAAZ
DQM3V
La Réforme intérieure de l'Humanité

Sans oublier, comme me le rappelle Lise avec justesse :
"...les Pirates, les Antinucléaires, les Créateurs de Culture, les économistes alternatifs et tant d'associations protectrices des droits humains, des droits de la nature, de la femme, des enfants,  des bêtes...qui pourraient se reconnaître dans un vaste réseau, lui-même relié avec ceux des autres continents ?  
C'est ainsi , me semble-t-il, que se constitue une force capable de contrer efficacement les lois liberticides, qu'elles concernent internet ou d'autres domaines également menacés.
Certes, chacun dans son domaine doit mener son propre combat , mais sans le soutien des autres nous n'auront pas de poids.
Le monde et la société dans lesquels nous souhaitons vivre libres et égaux en droits,
il nous appartient à tous de les faire exister en appliquant dès maintenant nos propres (c'est le mot!) règles de conduites individuelles et collectives, fondées sur des bases réellement démocratiques et humaines, en nous refusant à jouer la règle du jeu biaisé des lobbies, des financiers, des agences de notation et des politiciens au pouvoir.
Créons du neuf. Nous avons commencé à créer des monnaies locales complémentaires, des banques sociales, nous avons des Amaps, des circuits de distribution locale s'organisent entre cultivateurs et consommateurs, des journalistes indépendants nous informent sur internet de ce que les media inféodés à la politique passent sous silence, les réseaux facebook, twitter, etc... servent de plates-formes aux mouvements de contestation pacifique et d'agoras d'échanges d'informations."

et tous ceux dont nous n'avons pas encore connaissance.

Souhaitons-nous bonne route pour 2012, il y a encore du chemin :) Heureux
Heureusement, c'est ce chemin qui nous apporte de la joie, encore plus que l'objectif.

Par ailleurs, je viens de commencer la lecture du remarquable numéro de janvier 2012 de "La Revue Durable" sur le thème : Un monde plus écologique est en marche.

La diversité des articles nous montrent la richesse des propositions de la Société Civile :

Au Sahel, des paysans reverdissent le désert avec des pratiques agricoles simples et bon marché. Les paysans gèrent ainsi la régénération naturelle d'arbres et d'arbustes dans les champs sur une surface grande de 5 millions d'hectares, dans le silence médiatique : http://www.unep.org/pdf/op_sept_2011/FR/OP-2011-09-FR-ARTICLE6.pdf

Même au sein de l'état, des voix (même minoritaires) existent.
J'ai apprécié le bel article de Bernard Perret, haut fonctionnaire du Ministère de l’Équipement, et membre du Conseil général de l'environnement
et du développement durable : "sortir de la déraison économique, tendre vers une raison écologique"
On est bien loin ici de la langue de bois !!!
"Il y a l'idée de transmission, de se remettre dans le grand courant de l'Histoire : il faut continuer à transmettre. Et il me parait difficile de faire l'économie des questions spirituelles au sens large : qu'est-ce qui donne du prix à la poursuite de l'aventure humaine ?" nous dit-il
Il vient de publier le livre "Pour une raison écologique".
Il insiste sur la nécessité de regrouper la Société Civile, non seulement au niveau français, mais au niveau mondial.

Quatre pages entières sont consacrées dans ce numéro à la campagne Tous Candidats, lancée par l'ONG Colibris.

Et si nous étions tous candidats à la mutation, à la métamorphose comme des papillons qui émergent de leurs chenilles.

Coeurdialement

Charles

Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache, nous en sommes au stade
des commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe
déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de la vie...
Ces initiatives ne se connaissent pas les unes aux autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n’en prend connaissance.
Mais elles sont le vivier du futur.

Edgar Morin