Je me suis inscrit à une rencontre de travail proposé par Pierre Larrouturou
(pour ce samedi 4 février)dont j'avais beaucoup apprécié le dernier livre :
(pour ce samedi 4 février)dont j'avais beaucoup apprécié le dernier livre :
Pour éviter le Krach ultime
Voici ci-après un extrait des informations reçues après mon inscription à la journée de samedi.
Malgré un titre un
peu accrocheur, son contenu est d'une grande clarté et plein de
propositions pour après 2012 (préface de Stéphane Hessel)
Voici ci-après un extrait des informations reçues après mon inscription à la journée de samedi.
Le message reçu complet se trouve tout en bas de ce mail.
D'ici quelques jours, vous trouverez d'autres informations sur le site : http://www.roosevelt2012.fr/ (non ouvert encore).
D'ici quelques jours, vous trouverez d'autres informations sur le site : http://www.roosevelt2012.fr/ (non ouvert encore).
Pour nous donner les moyens d’agir concrètement, nous nous retrouverons comme convenu le samedi 4 février de 11h15 à 17h
(accueil dès 10h30) à la salle des fêtes de la mairie du 11ème
arrondissement de Paris (votre inscription a bien été prise en compte).
C’est au 12, Place Léon Blum (ligne de métro 9, station Voltaire ou marcher 5 minutes depuis la station Bastille sur la ligne 1, ou bus 46, 56, 61, 60).
10h30 : accueil.
11h15 : Point sur la situation politique, économique et sociale avec Pierre Larrouturou. Présentation du collectif Roosevelt 2012 : les 15 propositions, les premiers signataires.
12h30 - 14h00 : repas convivial à proximité de la mairie
14h00 - 15h30 : travail en groupe sur les moyens d’action, les leviers politiques, mise en lien des réseaux locaux, diffusion des propositions, moyens de communication.
15h30 - 16h45: restitution des groupes de travail et choix des modalités d’action concrètes.
C’est au 12, Place Léon Blum (ligne de métro 9, station Voltaire ou marcher 5 minutes depuis la station Bastille sur la ligne 1, ou bus 46, 56, 61, 60).
10h30 : accueil.
11h15 : Point sur la situation politique, économique et sociale avec Pierre Larrouturou. Présentation du collectif Roosevelt 2012 : les 15 propositions, les premiers signataires.
12h30 - 14h00 : repas convivial à proximité de la mairie
14h00 - 15h30 : travail en groupe sur les moyens d’action, les leviers politiques, mise en lien des réseaux locaux, diffusion des propositions, moyens de communication.
15h30 - 16h45: restitution des groupes de travail et choix des modalités d’action concrètes.
Si vous pouvez être présent(e), ou si vous voulez être tenu(e) au courant, merci de l'indiquer en cliquant ici.
Charles
De : Pierre Larrouturou <4fevrier@lekairos.fr>
Date : 5 janvier 2012 19:07:57 HNEC
Objet : Passons à l'action !
Répondre à : 4fevrier@lekairos.fr
Passons à l'action !
« Nos sociétés ont le choix entre la métamorphose et la mort » écrivent Stéphane Hessel et Edgar Morin dans leur dernier livre.
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre » affirmait Albert Einstein... Voilà pourquoi je pense que l’initiative que nous préparons devrait vous intéresser. Aussi, je vous propose :
J’espère que nous serons très nombreux à agir ensemble.
Bien amicalement,
Pierre Larrouturou
Vous serez présent(e) à Paris le 4 février ? Merci de l'indiquer à cette adresse pour faciliter l'organisation : https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dEhBR1lXdnRyZXlrQm0zb3FjWlFRVmc6MQ
(*) Le Kairos est une association d’intérêt général. Si vous payez des impôts, la déduction fiscale de 66 % vous permettra de diviser par 3 le coût réel de votre don.
==================================================================
Je suis de plus en
plus convaincu que nous sommes effectivement à la croisée des chemins et
que les mois qui viennent sont cruciaux, absolument fondamentaux, pour
l’avenir de notre société.
En février 2010, lors d’un débat avec Joseph Stiglitz, j’expliquais qu’une deuxième crise, plus grave et plus violente que celle de 2008-2009, était en préparation. Stiglitz partageait cette analyse mais la très grande majorité des décideurs ont préféré nier les problèmes et faire l’autruche.
Aujourd’hui, hélas, plus personne ne peut nier la gravité de la situation : la zone euro rentre en récession. Aux USA, la dette totale dépasse les 350 % du PIB et des coupes sauvages sont prévues dans le budget 2013. En Inde et au Brésil, l’activité diminue. En Chine, la bulle immobilière atteint presque le triple de la taille qu’elle avait atteint aux USA avant la crise des subprimes et l’activité industrielle diminue depuis 2 mois…
Ceux qui faisaient l’autruche en 2010 sont aujourd’hui tétanisés par la gravité des déséquilibres accumulés : tous voient venir le danger mais sont incapables de définir une alternative pour éviter la catastrophe. Les Partis politiques sont tous infoutus de comprendre la gravité de ce qui se passe et d’apporter des réponses à la hauteur.
Il y a 2 ans, je quittais le PS car je ne supportais plus le ronron de la Commission Économie ("la croissance va revenir; La croissance va revenir..."). Il y a 1 mois, j’ai quitté Europe Écologie car, comme beaucoup, je trouve que l’accord signé avec le PS est affligeant à de multiples points de vue.
Comment lutter contre le désarroi qui s’empare de notre société ? Comment imposer dans le débat public des solutions concrètes à la hauteur des enjeux ? Avec un certain nombre d’économistes, avec des responsables d’associations, avec des élus de terrain et un certain nombre d’ami(e)s, nous sommes en train de réfléchir aux meilleurs moyens d’agir dans les mois qui viennent. Mais nous ne pourrons pas faire bouger la société si nous ne sommes pas très nombreux à unir nos efforts.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est que nous avons partagé certains combats communs. C’est donc que nous partageons les mêmes valeurs et la même volonté d’agir au service de la justice sociale.
En février 2010, lors d’un débat avec Joseph Stiglitz, j’expliquais qu’une deuxième crise, plus grave et plus violente que celle de 2008-2009, était en préparation. Stiglitz partageait cette analyse mais la très grande majorité des décideurs ont préféré nier les problèmes et faire l’autruche.
Aujourd’hui, hélas, plus personne ne peut nier la gravité de la situation : la zone euro rentre en récession. Aux USA, la dette totale dépasse les 350 % du PIB et des coupes sauvages sont prévues dans le budget 2013. En Inde et au Brésil, l’activité diminue. En Chine, la bulle immobilière atteint presque le triple de la taille qu’elle avait atteint aux USA avant la crise des subprimes et l’activité industrielle diminue depuis 2 mois…
Ceux qui faisaient l’autruche en 2010 sont aujourd’hui tétanisés par la gravité des déséquilibres accumulés : tous voient venir le danger mais sont incapables de définir une alternative pour éviter la catastrophe. Les Partis politiques sont tous infoutus de comprendre la gravité de ce qui se passe et d’apporter des réponses à la hauteur.
Il y a 2 ans, je quittais le PS car je ne supportais plus le ronron de la Commission Économie ("la croissance va revenir; La croissance va revenir..."). Il y a 1 mois, j’ai quitté Europe Écologie car, comme beaucoup, je trouve que l’accord signé avec le PS est affligeant à de multiples points de vue.
Comment lutter contre le désarroi qui s’empare de notre société ? Comment imposer dans le débat public des solutions concrètes à la hauteur des enjeux ? Avec un certain nombre d’économistes, avec des responsables d’associations, avec des élus de terrain et un certain nombre d’ami(e)s, nous sommes en train de réfléchir aux meilleurs moyens d’agir dans les mois qui viennent. Mais nous ne pourrons pas faire bouger la société si nous ne sommes pas très nombreux à unir nos efforts.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est que nous avons partagé certains combats communs. C’est donc que nous partageons les mêmes valeurs et la même volonté d’agir au service de la justice sociale.
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre » affirmait Albert Einstein... Voilà pourquoi je pense que l’initiative que nous préparons devrait vous intéresser. Aussi, je vous propose :
- de réserver la date du samedi 4 février pour celles et ceux qui peuvent être à Paris. De 13 heures à 18 heures, nous prendrons le temps de réfléchir ensemble aux meilleurs moyens d’agir. Si vous pouvez être présent(e), ou si vous voulez être tenu(e) au courant, merci de l'indiquer en cliquant ici.
- sans attendre cette date, et pour vérifier que nous sommes d’accord sur les causes de la crise et sur les mesures d’urgence à prendre pour éviter l’effondrement, je vous propose de lire mon dernier livre, "Pour éviter le Krach ultime". Il est forcément dans votre bibliothèque ou votre librairie préférée.
- pour celles et ceux qui se retrouvent dans nos propositions, n’hésitez pas à faire un don pour soutenir notre action. Face au désarroi qui s’installe, face à la contre-offensive des néolibéraux, nous allons devoir mener un vrai combat intellectuel dans les mois qui viennent. C’est difficile de s’organiser et de gagner un combat sans un minimum de moyens financiers.
>> Le Kairos est l’association avec laquelle nous avions préparé le débat avec Joseph Stiglitz début 2010. Début 2011, c’est le Kairos qui était responsable des 4 débats sur la crise organisés avec Libération et Marianne à Grenoble. C’est aussi le Kairos qui a organisé un grand débat avec Stéphane Hessel en avril dernier. Pour faire un don (*) : http://www.lekairos.fr/soutenir-le-kairos/
* * * * *
Le 18 décembre, nous
avons appris le décès de Vaclav Havel. J’avais une immense admiration
pour Havel. Il restera dans nos mémoires comme un grand homme de Théâtre
mais aussi comme un citoyen qui a su s’engager pleinement dans le débat
politique quand les partis politiques étaient défaillants.
« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Vaclav Havel en décembre 1989.
Si l’on avait attendu un accord entre diplomates, le Mur de Berlin serait toujours là. En 1989, ce sont des citoyens qui se sont levés par milliers et qui ont mis à bas un système qui niait la dignité de l’homme et que beaucoup disaient invulnérable. En 2012 comme en 1989, c’est aux citoyens de dire dans quelle société ils veulent vivre.
« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Vaclav Havel en décembre 1989.
Si l’on avait attendu un accord entre diplomates, le Mur de Berlin serait toujours là. En 1989, ce sont des citoyens qui se sont levés par milliers et qui ont mis à bas un système qui niait la dignité de l’homme et que beaucoup disaient invulnérable. En 2012 comme en 1989, c’est aux citoyens de dire dans quelle société ils veulent vivre.
J’espère que nous serons très nombreux à agir ensemble.
Bien amicalement,
Pierre Larrouturou
Vous serez présent(e) à Paris le 4 février ? Merci de l'indiquer à cette adresse pour faciliter l'organisation : https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dEhBR1lXdnRyZXlrQm0zb3FjWlFRVmc6MQ
(*) Le Kairos est une association d’intérêt général. Si vous payez des impôts, la déduction fiscale de 66 % vous permettra de diviser par 3 le coût réel de votre don.
|
|
||
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin d'éviter les spams, je modère les commentaires reçus et je me permettrai de ne pas publier ceux qui ne respectent pas les valeurs éthiques de bienveillance et de respect mutuel.
Veuillez donc svp m'excuser si je tarde un peu à les valider. Pour plus de transparence, ce serait chouette de signer vos commentaires.