Bonjour les ami(e)s,
j'ai appris l'existence du projet Fermes d'Avenir, dont le démarrage est prévu pour Octobre 2013 en Touraine au Château de la Bourdaisière (oui, vous savez bien, là où se trouve un conservatoire de la Tomate, avec 650 variétés).
Le projet Fermes d'Avenir s'étale sur 3 ans de 2013 à 2016 et a pour objectif de créer une micro-ferme "duplicable" dans toutes les régions de France (et d'ailleurs) en s'inspirant des techniques respectueuses des humains et de la Terre de la permaculture et de l'agroécologie.
Vous allez me dire que vous étiez déjà au courant ? Et bien, moi pas ;-)
"Nous souhaitons donner au plus grand nombre l’envie et les moyens de lancer leur propre projet agricole, écologique et rentable. Notre démarche touchera en particulier les agriculteurs souhaitant effectuer leur transition, les citadins souhaitant lancer une activité de maraîchage, et les propriétaires fonciers soucieux de valoriser une partie de leurs terres…
L’objectif principal est de montrer qu’il est possible, sur un hectare, de créer un emploi pérenne en maraîchage biologique."
Extrait de la page "Nos Objectifs" :
http://www.fermesdavenir.org/le-projet/nosobjectifs/
Et bien, je verrais bien une participation des acteurs de ce projet Fermes d'Avenir aux prochains Entretiens de Sologne, les 11, 12 et 13 octobre prochains à Pierrefitte sur Sauldre...
...Et aussi de vous, d'ailleurs.
Pour les pré-inscriptions aux Entretiens de Sologne 2013, c'est :
Ici et Maintenant.
Et Claire me direz-vous ? Et bien Claire et Gildas sont les "experts" en charge du "design" permaculturel du projet de micro-ferme.
Ils seront en charge de structurer et rédiger l’ensemble des contenus de la boîte à outils (celle qui permettra de rendre ce projet de micro-ferme duplicable en France et hors-France).
Ils proposeront aussi des indicateurs économiques, sociaux et environnementaux, afin d’évaluer la pertinence du modèle expérimenté, inspiré de la permaculture, dans notre contexte sociétal.
Il y a même le rôle du naïf, en l’occurrence joué par Maxime de Rostolan,
qui servira de cobaye à l'expérience pour prouver qu’un citadin, sans lien à la terre, peut tout à fait se reconvertir et mener à bien un projet agricole lui permettant, au bout d’un certain temps, de vivre convenablement.
Pour mettre tout de même un peu la chance de son côté, Maxime suit une formation en maraîchage biologique depuis janvier 2013, lui délivrant le brevet de gérant d’exploitation agricole pour 2014.
Sans oublier les officiels :
Ministères divers et variés, l'INRA, et l'école AgroParisTech.
Pour assurer tout le suivi scientifique de l’expérimentation (recueil et analyse des données, études d’indicateurs économiques et écologiques), Kevin Morel, doctorant de AgroParisTech, sera encadré par François Léger, directeur de recherches à l’INRA/AgroParisTech, chef du département SAD-APT.
Terre de Liens nous avait déjà posé la question :
"Et si vous faisiez pousser une ferme ?"
Tous les détails sur ce magnifique projet se trouvent sur le site Fermes d'Avenir.
Un document PDF détaille l'ensemble de la démarche du projet et ses objectifs :
http://www.fermesdavenir.org/wp-content/uploads/2013/04/Microferme-en-permaculture-Projet-pilote.pdf
Extraits de ce fichier :
"Dès lors que le modèle aura fait ses preuves, nous pensons que de nombreuses microfermes pourront “pousser” en France. En 10 ans, nous estimons le potentiel entre 50 et 100.000 nouvelles microfermes, investissant ainsi 50 000 à 250 000 hectares. Cela permettrait de fournir des paniers hebdomadaires à entre 1 500 000 à 10 000 000 de familles réparties sur les territoires.
Bien entendu, ces chiffres ne pourront être atteints qu’avec l’aide des pouvoirs publics et une visibilité médiatique importante.
Toute l'ambition que nous portons se résume en une nouvelle vision du territoire. Des fermes de petites surfaces, fortement productives, écologiques et adaptées aux paysages urbains ou semi-urbains, préfigurent un nouveau paradigme des sociétés de demain :
responsables de la santé des écosystèmes et des habitants, garants de services économiques non délocalisables et pérennes, porteurs d'un message positif et pragmatique pour les générations futures...
Nous sommes dès à présent engagés dans la transition, et ces fermes sont notre avenir !"
Et une belle idée proposée pour essaimer et trouver une solution au problème récurrent d'accès à la terre :
"Le système que nous proposons n’est réalisable que sur des surfaces restreintes, de l’ordre de 1 à 2 hectares, il s’agit donc de terrains de taille particulièrement réduite.
Après de nombreux échanges avec des spécialistes du sujet, nous avons identifié la solution la plus réaliste, la plus simple et la plus bénéfique pour tous : il faudra que les porteurs de projet s’associent à des propriétaires fonciers, dans le cadre d’un bail agricole à définir pour créer une microferme sur leurs terres aujourd’hui inutilisées.
De nombreux propriétaires seraient en effet volontaires pour reproduire un modèle efficace d’agriculture de proximité, d’autant plus qu’il remet de la vie dans cette terre et valorise économiquement la surface.
Le rôle des législateurs serait donc de définir des cadres réglementaires permettant de telles “associations” entre propriétaires et porteurs de projet, en respectant évidemment les droits de chacun."
Bonne lecture
Coeurdialement
Charles
super idee ,nous sommes depuis pres de 3 ans dans une ancienne ferme dans la haute saone qui est en train de se desertifier en agriculture dans un village de 110habitants PREIGNEY(7010) ou il n y a plus qu un seul agriculteur . Nous essayons de developper dans notre petit jardin une agriculture propre mais il nous faudra encore du temps pour acceder a une forme d autonomie alimentaire
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