Je vous souhaite ainsi qu'à vos proches, pour cette nouvelle année 2012, un magnifique bouquet de petits et grands bonheurs.
Que cette nouvelle année nous apporte à chacun(e) :
- santé et bonheur
- lucidité et discernement,
- liberté et sérénité,
- paix et chaleur humaine partagée,
- joie et sagesse.
Ange découvert par la Nasa dans la constellation du Cygne
Que cette nouvelle année voit aussi l'émergence d'un grand mouvement citoyen
sur les chemins de l'espérance et la métamorphose de notre ancien monde de compétition en un nouveau monde de coopération.
sur les chemins de l'espérance et la métamorphose de notre ancien monde de compétition en un nouveau monde de coopération.
Sans attendre des solutions qui ne viendront pas d'en haut, prenons en main notre destin en co-créant ce monde que nous souhaitons dès aujourd'hui dans notre vie quotidienne, avec nos proches et nos voisins, sur nos territoires.
Pendant cette période de fêtes, je vous recommande les films suivants :
- Thrive
Ce documentaire non-conventionnel de plus de 2 heures lève le voile sur ce qui se passe « réellement » dans ce Monde ; en suivant notamment l’argent qui nous gouverne actuellement et en remontant à sa source – la découverte de la consolidation mondiale du Pouvoir dans presque chaque aspect de nos vies.
Ce film propose des clefs d'explication sur nos crises actuelles et des voies de métamorphose pour l'émergence d'une société humaniste, juste et solidaire, remplaçant la compétition par la coopération, et replaçant l’Être Humain au Cœur de nos préoccupations.
Si vous allez au-delà de quelques "américanismes" kitchs parfois un peu lourds, vous ne serez pas déçu(e)s du voyage.
- The Living Matrix
Un film passionnant sur la science de la guérison
De la physique quantique à la thérapie informationnelle en passant par le champ corporel humain et à la cohérence cardiaque, ce film explore des idées novatrices au sujet de la santé. Des scientifiques, chercheurs, journalistes et des thérapeutes holistiques partagent leurs connaissances, leurs expériences et leurs visions.
Je vous incite fortement à acheter ces DVD afin de soutenir ces
gens qui ont l'audace de divulguer ce genre d'information !
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Plus que jamais aujourd'hui,
il est temps de prendre notre destin en main
il est temps de prendre notre destin en main
La campagne Tous Candidats 2012 s'ouvre
largement sur l'ensemble de la Société Civile.
Des contacts sont pris avec de nombreux autres mouvements pour arriver à une convergence des réseaux citoyens.
Un groupe google 25millionsdecandidats@googlegroups.com a été créé dans ce sens lors du lancement de la campagne début novembre.
Une rencontre nationale est planifiée début avril (http://notre-essenciel.blogspot.com/2011/12/incarner-lutopie-convergence-des.html), et nous œuvrons dès maintenant dans le sens de cette convergence.
Des contacts sont pris avec de nombreux autres mouvements pour arriver à une convergence des réseaux citoyens.
Un groupe google 25millionsdecandidats@googlegroups.com a été créé dans ce sens lors du lancement de la campagne début novembre.
Une rencontre nationale est planifiée début avril (http://notre-essenciel.blogspot.com/2011/12/incarner-lutopie-convergence-des.html), et nous œuvrons dès maintenant dans le sens de cette convergence.
Je me réjouis de participer à cette belle dynamique de co-création citoyenne et je vous invite à m'y rejoindre.
Nous détenons des trésors de résilience, il ne tient qu’à nous de les révéler et de co-créer tous ensemble un monde qui ressemble à nos souhaits.
Nous détenons des trésors de résilience, il ne tient qu’à nous de les révéler et de co-créer tous ensemble un monde qui ressemble à nos souhaits.
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Je vous transmets les vœux de mon ami Philippe Derudder que j'ai toujours plaisir à partager.
Joyeuses fêtes et bonne année à toutes et tous
Joyeuses
fêtes, bonne année ! Vœux traditionnels... Mais entre
nous,
croit-on vraiment que l'année sera bonne avec toutes ces
crises qui
s'amoncèlent et forment des nuages de plus en plus noirs
sur notre
horizon ? N'est-ce pas plutôt l'inquiétude qui nous gagne
tant les
perspectives semblent de toutes parts bouchées ? Pourtant
!...
Ce
matin là, sur le chemin de Compostelle, je me suis levé
tôt. Le
vent souffle en longues rafales, mais, au moins, il ne
pleut pas. Ou
plutôt, il ne pleut plus ; les flaques d’eau dans
lesquelles
viennent se mirer les nuages d’une aube sans lumière
ponctuent les
immenses paysages de Castille, où les seules montagnes
sont les
clochers où nichent les cigognes. Ce matin là, la plaine
semble
languir, attendre, se résigner, se contracter. La
campagne est dans
le dénuement. Les arbres ont disparu, le vent ne trouve
nulle part
où s’agripper si ce n’est aux nuages qui s’effilochent
entre
ses doigts. Les blés ne sont encore qu’herbes
ondulantes, et la
terre, encore nue à de nombreux endroits, se fait juste
promesse où
rien ne peut encore se voir. J'ai froid du vent et de
cette nudité
et je rêve de champs dorés sous le soleil de juillet. Et
là, deux
images se superposent dans ma tête; celle de la plaine
au cœur de
l'hiver semblant n'être qu'une terre délavée et stérile,
et celle
de la récolte où le sol a disparu sous l'abondance de
l'offrande...
Comment imaginer la récolte quand elle est encore
enfermée dans la
graine invisible sous son manteau de terre ?
Comment
voir aujourd'hui dans la dictature financière qui - tel un
étau
referme ses mâchoires avides sur les peuples, leur impose
sa loi,
divise les êtres, saccage l'environnement, épuise les
ressources -
le monde de suffisance, de coopération, de respect de la
vie où
chacun pourra évoluer et se réaliser ? Faut-il être naïf,
utopiste, poète, inconscient ? N'est-ce pas plutôt être
comme le
paysan qui est capable de voir la récolte quand rien n'est
encore
visible, parce qu'il sait ce qu'il a semé ? Eh oui, il n'y
a rien
d'accidentel, ni dans les crises que nous subissons, ni
dans ce qui
sera. Tout dépend de ce que l'on sème. (Ah! Ce que l'on
s'aime ?).
Pour ce que j'en sais, il y a les graines de peur et les
graines de
confiance. Pour bon nombre d'entre nous, l'évidence est
que la vie
est dangereuse, pleine d'aléa, et qu'il faut lutter dur
pour espérer
s'en sortir. Ceux-là se laissent encore impressionner par
la réalité
apparente du champ l'hiver. Et puis il y a ceux qui, au
delà des
apparences, sont parvenus à développer le regard du
jardinier, qui
fait sa part en sachant que la vie est là et saura mieux
que lui
finir le travail. Changer de regard, tout est là. « Quand
on
pense comme un marteau, disait
Einstein, tous les problèmes prennent la
forme d'un
clou ». Alors, en cette période de vœux et au seuil
de
cette année qui risque fort d'être turbulente, ne
croyez-vous pas
qu'il devient essentiel de voir et penser autrement ?
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Et pour terminer, voici
un joli conte raconté par Frédéric
Bosqué, un des créateurs du Sol-Violette, la nouvelle monnaie
complémentaire de Toulouse : http://vimeo.com/33967174
- Grand père raconte moi encore comment c’était là où tu es né ….
- Là où je suis né ? tu veux dire quand je suis né !?
- Oui, raconte-nous encore !
- Eh bien, c’est difficile à croire mais dans ces temps là, il n’y avait
même pas de revenu d’existence !
- Non c’est pas vrai !?
- Si
- Mais alors comment les gens vivaient ?
- Beaucoup mouraient et ceux qui ne travaillaient pas pour de la
monnaie mouraient encore plus vite …
- Tu veux dire qu’il n’y avait pas assez à manger pour tous ?
- Si.
- Pas assez de médicaments ?
- Si.
- Mais alors ils étaient trop nombreux et on ne pouvait pas
produire pour tous ?
- Si on pouvait mais on ne le faisait pas.
- Mais pourquoi ?
- Il disait qu’il n’y a avait pas assez d’argent …
-
Mais grand père, l’argent aujourd’hui on le crée en fonction de la
capacité de production de la nation afin que chacun est de quoi satisfaire ses besoins dans le respect de la nature et des autres humains
- Oui je sais. Mais en ce temps là, la monnaie
était fabriquée par
des entreprises privées qui vivaient de sa rareté ! on appelait cela des banques
- De sa rareté ! Mais enfin
personne ne gagne à ce que l’argent soit
rare ! Les entreprises en ont besoin pour investir dans une production durable, les collectivités pour assurer les fonctions vitales nécessaires aux citoyens et les citoyens en ont besoin pour acheter les produits et les services dont ils ont besoin ! C’est pour cela qu’aujourd’hui chacun à un revenu d’existence indépendamment de son activité ! à chacun ensuite de choisir son activité en fonction de ce qu’il veut faire de sa vie !
-
Oui, mais avant, ce n’était pas comme ça. Certains s’enrichissaient
sur la rareté des choses et pas sur leur abondance !
- Mais Grand père comment cela était possible ?
-
Et bien, comme ils étaient les seuls à fabriquer de l’argent, les
autres le leur achetaient plus cher que ce qu’il valait !
- Plus cher que ce qui valait ? Mais c’est stupide ! du coup, ils en
avaient mécaniquement moins !
-
Et bien, ils pensaient qu’ils pourraient payer cet argent plus cher
en produisant plus même au détriment des humains et de la nature.
-
Mais, mais c’est impossible car, outre le fait qu’ils détruisaient
Gaïa la Planète, de toute façon pour acheter leur production en plus, ils leur auraient fallu plus d’argent et donc ils auraient du racheter de l’argent encore plus cher !
- C’est ainsi que les
citoyens, les entreprises et les collectivités se
sont endettées au point de renoncer à leur humanité …
- Comment ça ?
-
Des humains mourraient de faim, de soif, de maladie et on leur
répondait que cela était normal … pas assez d’argent, trop endetté ! Et pendant Ce temps d'autres qui en avaient trop, le jouer dans un grand casino qu'on appelait "la bourse"
- Non, ce n’est pas possible
- Si, cela était possible !
- Mais il ne ressentait pas toute cette souffrance, cette douleur ?
- A cet époque, pleureur la mort d’un autre humain, c’était de la
sensiblerie, du populisme, de l’utopie !
- Ils ne pleuraient pas les uns sur les autres ? (les petits enfants du
grand-père pleurent, incrédules)
-
J’ai honte … non ils ne ressentaient pas cela comme une insulte à
leur humanité. Ils ne ressentaient pas cela comme une violence à eux même. Aujourd’hui ce n’est plus comme cela. Vous êtes, vous êtes, …(le grand père pleure à son tour)… vous êtes tellement épris les uns pour les autres, que le mal des uns fait du mal aux autres…. (puis, il sourit d’un air aimant) et surtout le bien des uns vous fait éprouver du bien pour vous même !
- Mais comment cela était-il possible ?
-
Je ne sais pas. Vous savez l’humanité sortait d’une longue phase
de vie collective, des centaines de milliers d’années. La personne humaine venait à peine d’être reconnue. Avec l’arrivée des droits de l’homme et du citoyen, les humains découvraient qu’ils avaient des droits individuels, que chacun était une personne unique. Cela les changeait d’être les prothèses, les sujets d’un Roi.
- Alors ils ont exercé leurs droits au point de les imposer aux
autres ?
-
C’est plus compliqué. Jusqu’à présent la morale provenait du
groupe est s’imposait à chaque humain de l’extérieur. Je pense qu’avec la venue de l’individualité, les humains ont recherché le bout de cette individualisation jusqu’à ce qu’ils conçoivent individuellement que toute puissance sans régulation a une limite.
- En fait, parce qu’ils avaient plus de pouvoir ils en abusaient
au-delà de sa maîtrise ?
- Oui en quelque sorte, et certains d’entre eux, ont commencé à y
renoncer !
-
C’est évident pourtant ! Si j’engage une puissance au-delà de ce
que je maîtrise, je vais forcément en perdre le contrôle !
- Oui, mais le plus grand nombre avait une très forte croyance !?
- Ah !!! laquelle ?
-
Il croyait aux conséquences positives et mécaniques de leur
technologie. Il appelait cela le progrès ! Il croyait que le progrès pourrait rattraper toujours les dérives de leur perte de contrôle !
-
Ce n’est pas à cette période qu’est apparu les concept de
« principe de précaution, développement durable, performance globale» ?
-
Oui, cela a démarré avec un certain nombre de scientifiques, de
citoyens engagés, de politique et même quelques humains engagés dans des quêtes spirituelles y compris laïques
- Ah oui, on les a étudiés, je crois qu’on les appelait les
altermondialistes !
-
Oui mais il n’y avait pas qu’eux ! en fait il y en avait partout, dans
tous les camps. Certains les appeler les culturels-créatifs ! en fait, c’était des gens, un peu comme moi : à la fois engagé dans un développement personnel et dans une transformation du monde, non pas dans la construction d’une méga-cathédrale à venir ou dans un retour à une idéologie parfaite venue d’un passé révolu mais plutôt dans un changement concret et généralisable dans leur milieu immédiat !
- Dis grand père, comme ça a commencé ?
- Et bien en fait on ne sait pas trop !
- Comment ça ?
-
Et bien, c’est venu d’un coup ! un peu comme de l’eau qui entre
en ébullition et se transforme en vapeur quand elle contient un certain nombre de calorie.
- Je ne comprends pas…
-
Disons que l’on a commencé à voir que les choses changeaient
quand elles furent un certain nombre à avoir déjà changées... Un peu comme tu t'aperçois que l'eau boue, mais sans savoir quelle calorie l'a déclenché !
- En fait, tu as été peut être celle là !?
-
C'est ça le grand mystère de la Vie, c'est que nous pouvions tous
dire que c'était nous cette calorie quand l'eau s'est mis à bouillir ! |
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